Supposons un scénario : une grande alliance économique souhaite lancer une monnaie commune défiant le système monétaire actuel, prétendant être 100 % adossée à des réserves d'or. Cela semble séduisant, mais le problème est le suivant — où se trouve l'or ? À Moscou, Shanghai ou ailleurs ? Les États membres se méfient mutuellement, craignant que le dépositaire ne détourne des fonds ou ne gèle des actifs en période de crise. Cela devient une impasse.

En revanche, l'écosystème des stablecoins décentralisés ouvre une voie à ce problème. Pourquoi ? Parce qu'il introduit une astuce : le code agit comme un tiers vérificateur.

**Réserve numérique transparente**

Les stablecoins comme USDD ne sont pas adossés à des lingots d'or cachés quelque part, mais à du BTC sur la blockchain. Quiconque ouvre un explorateur de blockchain peut voir en temps réel le solde BTC dans le trésor. Pas besoin d’envoyer une équipe d’auditeurs pour compter les lingots, ni de craindre la falsification. Ce mécanisme, basé sur le code et la cryptographie, élimine totalement l’asymétrie d’information entre États.

**Reconfiguration du pouvoir**

Le problème central des alliances monétaires souveraines traditionnelles est : le pouvoir est concentré entre les mains d’un dépositaire, et les autres participants doivent faire confiance passivement. La solution décentralisée, via des contrats intelligents et la transparence sur la blockchain, réduit au minimum le coût de la confiance.

C’est pourquoi de plus en plus de commerçants dans les pays en développement choisissent spontanément ce type de stablecoin comme outil de règlement.