La nuit, j'ai reçu un message d'un ami. Ce gars-là ne crie pas ses ordres à la légère, dès qu'il me contacte volontairement, il y a forcément une bonne raison. Il m'a directement demandé : Est-ce qu'il manque vraiment un autre stablecoin en dollars maintenant ? Qu'est-ce que le truc de Falcon Finance avec l’USDf ?
Je suis resté figé devant l'écran pendant plusieurs secondes. Honnêtement, ma première réaction a été — il y a déjà assez de stablecoins en dollars sur le marché. Il y a ceux qui sont aussi stables qu'une roche, des nouveaux venus qui vacillent de temps en temps, et des monnaies fantaisistes qui peuvent s’effondrer à tout moment. Donc au début, je pensais que l’USDf n’était qu’un simple ajout pour faire nombre.
Mais plus je m’y intéressais, plus c’était intéressant. La véritable force concurrentielle de l’USDf réside en fait dans sa composabilité. Ça sonne sophistiqué, mais en réalité, c’est aussi simple que ça — il ressemble à des blocs Lego, pouvant s’intégrer parfaitement dans diverses applications DeFi. Ce n’est pas juste un objet de collection flashy, mais une composante de base. Une fois qu’un stablecoin peut se connecter sans friction à d’autres protocoles, il passe du simple jeton à un pont, une fiche, voire à une infrastructure invisible pour tout le système.
L’ambition de Falcon Finance est de faire de l’USDf cet outil en dollars qui circule librement entre différentes applications — un outil simple mais indispensable, qui maintient toujours une valeur d’un dollar, même lorsque les actifs environnants fluctuent violemment.
On comprend tout de suite en regardant le marché du prêt. C’est là que les stablecoins sont le plus vulnérables. Les protocoles de prêt sont essentiellement des pools de fonds partagés, d’un côté ceux qui déposent pour gagner des intérêts, de l’autre ceux qui empruntent en payant des intérêts. Pour que le pool ne crashe pas, les emprunteurs doivent fournir une garantie excédentaire. Si la valeur de la garantie chute trop, le système la vend automatiquement pour rembourser la dette. En surface, c’est stable, mais le vrai mécanisme de risque derrière est ce qui décide de la vie ou de la mort.
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TrustMeBro
· 12-25 03:56
Encore une stablecoin ? Le marché est vraiment saturé, mais la composabilité a vraiment quelque chose. La métaphore des blocs Lego est plutôt géniale, mais l'essentiel reste de voir si le mécanisme de risque peut tenir.
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TokenomicsTinfoilHat
· 12-25 03:53
Encore un stablecoin ? Frère, je vois trop ce genre de manœuvre, au final ce sont toujours des cas de liquidité épuisée.
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L'interopérabilité semble une bonne idée, mais dès que le pool de prêt fait faillite, le mécanisme de risque devient inutile. Pourquoi USDf pourrait-il échapper à ce destin ?
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En résumé, ils veulent faire de l'infrastructure, mais la pire chose pour une infrastructure, c'est d'être utilisée comme une machine à cash. Après, il est difficile de dire s'ils partiront ou non.
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La métaphore des blocs LEGO est pas mal, mais le problème, c'est que plus on empile de blocs, plus l'effondrement est rapide. Je reste optimiste sur des vieux dinosaures comme USDC.
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Falcon a des ambitions un peu trop grandes, le marché des stablecoins en dollars est déjà saturé à l'extrême. Pour se faire une place, il faut vraiment avoir du talent.
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Sur le risque de prêt, tu as raison. La leçon a été apprise plusieurs fois, même la sur-collatéralisation ne peut pas sauver un protocole conçu avec des défauts.
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PortfolioAlert
· 12-25 03:32
La composabilité a effectivement du potentiel, mais en fin de compte, il faut voir si elle pourra vraiment se déployer par la suite.
La nuit, j'ai reçu un message d'un ami. Ce gars-là ne crie pas ses ordres à la légère, dès qu'il me contacte volontairement, il y a forcément une bonne raison. Il m'a directement demandé : Est-ce qu'il manque vraiment un autre stablecoin en dollars maintenant ? Qu'est-ce que le truc de Falcon Finance avec l’USDf ?
Je suis resté figé devant l'écran pendant plusieurs secondes. Honnêtement, ma première réaction a été — il y a déjà assez de stablecoins en dollars sur le marché. Il y a ceux qui sont aussi stables qu'une roche, des nouveaux venus qui vacillent de temps en temps, et des monnaies fantaisistes qui peuvent s’effondrer à tout moment. Donc au début, je pensais que l’USDf n’était qu’un simple ajout pour faire nombre.
Mais plus je m’y intéressais, plus c’était intéressant. La véritable force concurrentielle de l’USDf réside en fait dans sa composabilité. Ça sonne sophistiqué, mais en réalité, c’est aussi simple que ça — il ressemble à des blocs Lego, pouvant s’intégrer parfaitement dans diverses applications DeFi. Ce n’est pas juste un objet de collection flashy, mais une composante de base. Une fois qu’un stablecoin peut se connecter sans friction à d’autres protocoles, il passe du simple jeton à un pont, une fiche, voire à une infrastructure invisible pour tout le système.
L’ambition de Falcon Finance est de faire de l’USDf cet outil en dollars qui circule librement entre différentes applications — un outil simple mais indispensable, qui maintient toujours une valeur d’un dollar, même lorsque les actifs environnants fluctuent violemment.
On comprend tout de suite en regardant le marché du prêt. C’est là que les stablecoins sont le plus vulnérables. Les protocoles de prêt sont essentiellement des pools de fonds partagés, d’un côté ceux qui déposent pour gagner des intérêts, de l’autre ceux qui empruntent en payant des intérêts. Pour que le pool ne crashe pas, les emprunteurs doivent fournir une garantie excédentaire. Si la valeur de la garantie chute trop, le système la vend automatiquement pour rembourser la dette. En surface, c’est stable, mais le vrai mécanisme de risque derrière est ce qui décide de la vie ou de la mort.