La Banque du Japon vient d’annoncer une hausse de 25 points de base, ce qui a porté le taux d’intérêt du yen à un niveau inédit depuis 30 ans. En apparence, il s’agit d’un ajustement de la politique économique japonaise, mais en réalité, c’est déjà une lame qui s’abat sur l’ensemble du marché des cryptomonnaies.
Cependant, il y a un point clé qu’il faut bien comprendre : la vague de choc à court terme est passée, mais ses répliques continuent. Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase — le jeu du "acheter les attentes, vendre les faits".
Pourquoi la décision de la Banque du Japon pourrait-elle peser sur le marché des cryptos ? La réponse est assez simple. Depuis plus de dix ans, l’argent chaud mondial joue le même jeu : emprunter à faible coût en yen, puis échanger contre des dollars, pour acheter des actions américaines ou du Bitcoin. Si cette chaîne d’arbitrage se brise, les fonds n’ont d’autre choix que de sortir des actifs risqués, pour revenir en yen afin de rembourser leurs dettes. En regardant l’histoire, on sait que, après trois cycles de hausse des taux par la Banque du Japon, le Bitcoin rebondit généralement de 20% à 30% en 4 à 6 semaines.
La question est donc : le pire est-il déjà arrivé ? Il y a de fortes chances qu’une partie de l’impact ait déjà été anticipée. Cette hausse des taux est quasiment inévitable (la certitude approche les 100%), et les gros investisseurs avisés ont déjà commencé à se retirer. La chute du BTC à ses niveaux élevés, ainsi que la sortie de fonds des ETF, reflètent essentiellement une digestion anticipée de cette nouvelle négative.
Cela soulève une autre question : l’effet de la chaussure qui tombe. Quand une mauvaise nouvelle est vraiment confirmée, il se peut qu’elle ne fasse pas autant baisser que prévu.
Quels sont les deux signaux à surveiller de près ?
Le premier est la tendance du yen. Si le yen se renforce à court terme puis redescend, cela indique une pression limitée pour la clôture des positions d’arbitrage, ce qui est plutôt favorable aux actifs risqués. À l’inverse, si le yen continue de s’apprécier fortement, cela signifie que les fonds fuient massivement.
Le second est l’attitude de la Banque du Japon dans les prochains mois. Si leurs signaux indiquent "cette hausse est la dernière, on va attendre", cela penche vers une position dovish, ce qui est une bonne nouvelle pour le marché. Mais si l’on commence à entendre des insinuations du style "les hausses pourraient continuer l’année prochaine", alors le vrai spectacle ne fait que commencer.
En fin de compte, cette décision de la Banque du Japon a déjà été en partie anticipée par le marché. Ce n’est pas le moment de paniquer, mais plutôt celui d’être très vigilant et d’observer attentivement. Le véritable tournant capable de changer la donne surgira souvent au moment où la défaite de toutes les prévisions pessimistes sera brutalement confirmée par la réalité.
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La Banque du Japon vient d’annoncer une hausse de 25 points de base, ce qui a porté le taux d’intérêt du yen à un niveau inédit depuis 30 ans. En apparence, il s’agit d’un ajustement de la politique économique japonaise, mais en réalité, c’est déjà une lame qui s’abat sur l’ensemble du marché des cryptomonnaies.
Cependant, il y a un point clé qu’il faut bien comprendre : la vague de choc à court terme est passée, mais ses répliques continuent. Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase — le jeu du "acheter les attentes, vendre les faits".
Pourquoi la décision de la Banque du Japon pourrait-elle peser sur le marché des cryptos ? La réponse est assez simple. Depuis plus de dix ans, l’argent chaud mondial joue le même jeu : emprunter à faible coût en yen, puis échanger contre des dollars, pour acheter des actions américaines ou du Bitcoin. Si cette chaîne d’arbitrage se brise, les fonds n’ont d’autre choix que de sortir des actifs risqués, pour revenir en yen afin de rembourser leurs dettes. En regardant l’histoire, on sait que, après trois cycles de hausse des taux par la Banque du Japon, le Bitcoin rebondit généralement de 20% à 30% en 4 à 6 semaines.
La question est donc : le pire est-il déjà arrivé ? Il y a de fortes chances qu’une partie de l’impact ait déjà été anticipée. Cette hausse des taux est quasiment inévitable (la certitude approche les 100%), et les gros investisseurs avisés ont déjà commencé à se retirer. La chute du BTC à ses niveaux élevés, ainsi que la sortie de fonds des ETF, reflètent essentiellement une digestion anticipée de cette nouvelle négative.
Cela soulève une autre question : l’effet de la chaussure qui tombe. Quand une mauvaise nouvelle est vraiment confirmée, il se peut qu’elle ne fasse pas autant baisser que prévu.
Quels sont les deux signaux à surveiller de près ?
Le premier est la tendance du yen. Si le yen se renforce à court terme puis redescend, cela indique une pression limitée pour la clôture des positions d’arbitrage, ce qui est plutôt favorable aux actifs risqués. À l’inverse, si le yen continue de s’apprécier fortement, cela signifie que les fonds fuient massivement.
Le second est l’attitude de la Banque du Japon dans les prochains mois. Si leurs signaux indiquent "cette hausse est la dernière, on va attendre", cela penche vers une position dovish, ce qui est une bonne nouvelle pour le marché. Mais si l’on commence à entendre des insinuations du style "les hausses pourraient continuer l’année prochaine", alors le vrai spectacle ne fait que commencer.
En fin de compte, cette décision de la Banque du Japon a déjà été en partie anticipée par le marché. Ce n’est pas le moment de paniquer, mais plutôt celui d’être très vigilant et d’observer attentivement. Le véritable tournant capable de changer la donne surgira souvent au moment où la défaite de toutes les prévisions pessimistes sera brutalement confirmée par la réalité.