Conclusion en avance : Ce qui pousse réellement le BTC à atteindre de nouveaux sommets, ce n’est ni l’émotion, ni la forme technique, mais le fait que le marché obligataire commence à perdre sa fonction d’« ancrage » initiale.
Lorsque l’« actif sans risque » n’est plus sans risque, les capitaux doivent chercher de nouveaux points d’ancrage, et cette fois, le BTC se tient à cette position.
Si l’on ne regarde que les données macroéconomiques, le marché actuel a presque déjà écrit « récession » sur son visage :
Le taux de chômage monte à 4,6 %,
Le prix du pétrole chute sous 60 dollars,
Les données d’emploi affichent deux mois consécutifs de contraction,
Les faillites d’entreprises et les défauts de paiement augmentent simultanément.
Dans n’importe quel manuel de macroéconomie, une telle combinaison ne peut aboutir qu’à un seul résultat : le rendement des obligations américaines à 10 ans devrait rapidement baisser.
Car le marché obligataire anticipe déjà la récession, la baisse des taux et la déflation.
Mais la réalité est : le rendement refuse obstinément de baisser
Le rendement des obligations américaines à 10 ans reste bloqué à 4,16 %.
Ce fait en soi est déjà anormal.
Cela signifie qu’il existe sur le marché une pression de vente continue et structurelle sur les obligations américaines. Les capitaux n’évaluent pas « si l’économie américaine va bien ou non », mais réévaluent une question plus fondamentale :
La crédibilité à long terme de ce pays est-elle toujours fiable ?
De la problématique du cycle à celle de la capacité de remboursement
Du point de vue d’un trader obligataire traditionnel, la logique devrait être simple :
Économie faible → achat d’obligations d’État pour se couvrir.
Mais la réalité est que beaucoup achètent des obligations d’État, et constatent que leur prix continue de baisser.
Les actifs refuges, deviennent paradoxalement une source de risque.
Le marché change donc de focus :
Si j’achète une obligation américaine à 10 ans maintenant,
dans 10 ans, les dollars que je récupérerai auront encore de la valeur ?
Ce n’est plus une question de cycle, mais une remise en question de la capacité de remboursement et du pouvoir d’achat de la monnaie.
La récession entraîne une baisse des recettes fiscales,
le chômage augmente les dépenses sociales,
les défauts dans l’immobilier se multiplient,
la chaîne de dettes des entreprises commence à se casser.
Le déficit budgétaire ne se résorbe pas, il s’amplifie de façon exponentielle.
Le marché obligataire a déjà fait un choix pour nous
Théoriquement, il y a deux options pour les États-Unis.
La première, consiste à laisser la dette s’éteindre.
Les faillites d’entreprises, la pression sur les banques, la liquidation immobilière, la restructuration de la dette, la chute réelle des prix des actifs.
C’est « sain » en économie, mais politiquement, c’est presque une autodestruction.
Le marché obligataire ne croit pas que les États-Unis choisiront cette voie.
La deuxième, consiste à fusionner politique fiscale et monétaire, en utilisant l’inflation pour diluer tout.
La dette ne peut pas s’arrêter, elle ne peut que se repousser continuellement ;
le déficit continue de croître, et, au moins dans le cycle politique, aucune crise systémique n’est autorisée.
Nous assistons donc à un phénomène très étrange mais réel :
D’un côté, l’argent intelligent vend ses obligations américaines,
De l’autre, la Fed commence à racheter et à soutenir le marché.
Les rendements sont « contrôlés » à la hausse, les données économiques annoncent la récession, mais le prix des obligations refuse de se redresser.
Lorsque le « taux sans risque » devient inefficace, les capitaux doivent chercher un nouvel ancrage
Depuis 40 ans, le seul véritable point d’ancrage du système financier mondial est : Les obligations d’État américaines = actif sans risque.
Mais ce que nous voyons maintenant, c’est :
Les prix des obligations chutent,
les taux réels sont instables,
la crédibilité fiscale est continuellement érodée.
Les capitaux se posent donc une question primordiale :
Si même les obligations d’État ne sont plus sûres, que devrais-je privilégier ?
La réponse, s’exprime désormais par le prix.
L’or, l’argent ont déjà pris une longueur d’avance, le BTC sera la prochaine étape
Récemment, la tendance de l’or, de l’argent et des métaux précieux a envoyé un signal clair.
L’or dépasse 4300 dollars / once,
l’argent franchit 66 dollars / once.
Lorsque les actifs refuges traditionnels deviennent de plus en plus congestionnés, et que leur valorisation devient une bulle, l’attribut de « or numérique » du BTC sera réellement réévalué.
C’est aussi pour cela que, ces deux dernières semaines,
que ce soit Cathie Wood, Tom Lee ou MicroStrategy, tous accélèrent clairement leur allocation.
En conclusion
Le BTC revient à 126 000 dollars, non pas parce que le marché devient optimiste,
mais au contraire, parce que la certitude du système financier traditionnel est en train de s’effondrer.
Lorsque les obligations ne seront plus un ancrage,
lorsque le taux sans risque sera inefficace,
les capitaux finiront par chercher une nouvelle valeur, impossible à diluer à volonté.
Cette fois, le BTC n’est plus une option de secours,
mais devient cette question à choix difficile que l’on ne peut pas esquiver.
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Pourquoi pensons-nous que le BTC reviendra rapidement au sommet de 126 000 dollars
Conclusion en avance : Ce qui pousse réellement le BTC à atteindre de nouveaux sommets, ce n’est ni l’émotion, ni la forme technique, mais le fait que le marché obligataire commence à perdre sa fonction d’« ancrage » initiale.
Lorsque l’« actif sans risque » n’est plus sans risque, les capitaux doivent chercher de nouveaux points d’ancrage, et cette fois, le BTC se tient à cette position.
L’environnement macroéconomique actuel, extrêmement anormal
Si l’on ne regarde que les données macroéconomiques, le marché actuel a presque déjà écrit « récession » sur son visage :
Le taux de chômage monte à 4,6 %,
Le prix du pétrole chute sous 60 dollars,
Les données d’emploi affichent deux mois consécutifs de contraction,
Les faillites d’entreprises et les défauts de paiement augmentent simultanément.
Dans n’importe quel manuel de macroéconomie, une telle combinaison ne peut aboutir qu’à un seul résultat : le rendement des obligations américaines à 10 ans devrait rapidement baisser.
Car le marché obligataire anticipe déjà la récession, la baisse des taux et la déflation.
Mais la réalité est : le rendement refuse obstinément de baisser
Le rendement des obligations américaines à 10 ans reste bloqué à 4,16 %. Ce fait en soi est déjà anormal.
Cela signifie qu’il existe sur le marché une pression de vente continue et structurelle sur les obligations américaines. Les capitaux n’évaluent pas « si l’économie américaine va bien ou non », mais réévaluent une question plus fondamentale :
La crédibilité à long terme de ce pays est-elle toujours fiable ?
De la problématique du cycle à celle de la capacité de remboursement
Du point de vue d’un trader obligataire traditionnel, la logique devrait être simple :
Économie faible → achat d’obligations d’État pour se couvrir.
Mais la réalité est que beaucoup achètent des obligations d’État, et constatent que leur prix continue de baisser.
Les actifs refuges, deviennent paradoxalement une source de risque.
Le marché change donc de focus :
Ce n’est plus une question de cycle, mais une remise en question de la capacité de remboursement et du pouvoir d’achat de la monnaie.
La récession entraîne une baisse des recettes fiscales,
le chômage augmente les dépenses sociales,
les défauts dans l’immobilier se multiplient,
la chaîne de dettes des entreprises commence à se casser.
Le déficit budgétaire ne se résorbe pas, il s’amplifie de façon exponentielle.
Le marché obligataire a déjà fait un choix pour nous
Théoriquement, il y a deux options pour les États-Unis.
La première, consiste à laisser la dette s’éteindre.
Les faillites d’entreprises, la pression sur les banques, la liquidation immobilière, la restructuration de la dette, la chute réelle des prix des actifs.
C’est « sain » en économie, mais politiquement, c’est presque une autodestruction.
Le marché obligataire ne croit pas que les États-Unis choisiront cette voie.
La deuxième, consiste à fusionner politique fiscale et monétaire, en utilisant l’inflation pour diluer tout.
La dette ne peut pas s’arrêter, elle ne peut que se repousser continuellement ;
le déficit continue de croître, et, au moins dans le cycle politique, aucune crise systémique n’est autorisée.
Nous assistons donc à un phénomène très étrange mais réel :
D’un côté, l’argent intelligent vend ses obligations américaines,
De l’autre, la Fed commence à racheter et à soutenir le marché.
Les rendements sont « contrôlés » à la hausse, les données économiques annoncent la récession, mais le prix des obligations refuse de se redresser.
Lorsque le « taux sans risque » devient inefficace, les capitaux doivent chercher un nouvel ancrage
Depuis 40 ans, le seul véritable point d’ancrage du système financier mondial est :
Les obligations d’État américaines = actif sans risque.
Mais ce que nous voyons maintenant, c’est :
Les prix des obligations chutent,
les taux réels sont instables,
la crédibilité fiscale est continuellement érodée.
Les capitaux se posent donc une question primordiale :
La réponse, s’exprime désormais par le prix.
L’or, l’argent ont déjà pris une longueur d’avance, le BTC sera la prochaine étape
Récemment, la tendance de l’or, de l’argent et des métaux précieux a envoyé un signal clair.
L’or dépasse 4300 dollars / once,
l’argent franchit 66 dollars / once.
Lorsque les actifs refuges traditionnels deviennent de plus en plus congestionnés, et que leur valorisation devient une bulle,
l’attribut de « or numérique » du BTC sera réellement réévalué.
C’est aussi pour cela que, ces deux dernières semaines,
que ce soit Cathie Wood, Tom Lee ou MicroStrategy, tous accélèrent clairement leur allocation.
En conclusion
Le BTC revient à 126 000 dollars, non pas parce que le marché devient optimiste,
mais au contraire, parce que la certitude du système financier traditionnel est en train de s’effondrer.
Lorsque les obligations ne seront plus un ancrage,
lorsque le taux sans risque sera inefficace,
les capitaux finiront par chercher une nouvelle valeur, impossible à diluer à volonté.
Cette fois, le BTC n’est plus une option de secours,
mais devient cette question à choix difficile que l’on ne peut pas esquiver.