La Banque du Japon annoncera ce vendredi la dernière décision de taux d’intérêt de l’année. Les attentes du marché sont désormais quasiment confirmées — malgré une certaine réserve face à la pression tarifaire et aux voix internes, la banque centrale continuera probablement à augmenter ses taux et donnera des signaux pour une poursuite du resserrement monétaire.
Ce sera la deuxième hausse de taux de la Banque du Japon cette année, portant le taux directeur à son niveau le plus élevé depuis trente ans. Bien que le niveau des taux après cette hausse reste relativement bas à l’échelle mondiale, pour le marché japonais, qui évolue depuis longtemps dans un environnement de taux ultra-bas, cette étape de la gouverneure Ueda est d’une importance capitale.
**La hausse des taux ne fait presque aucun doute, l’inflation et les salaires sont deux enjeux clés**
À ce stade, la hausse des taux par la banque centrale est quasiment acquise. Deux soutiens solides se dégagent.
D’une part, la pression inflationniste est toujours présente. Les prix des aliments au Japon restent élevés, avec un taux d’inflation qui dépasse depuis près de quatre ans l’objectif de 2% fixé par la banque centrale. Dans ce contexte, le marché pense généralement que lors de la réunion de vendredi, la banque centrale va faire passer le taux à court terme de 0,5% à 0,75% directement.
D’autre part, les conditions préalables à la hausse des taux sont désormais réunies. Les responsables de la banque centrale ont à plusieurs reprises souligné qu’ils ne considéraient une augmentation du coût du crédit que s’ils voyaient une « inflation soutenue accompagnée d’une forte croissance des salaires ». Les résultats de l’enquête de ce lundi montrent qu’en raison de la pénurie croissante de main-d’œuvre, la majorité des branches de la banque centrale prévoient que les entreprises continueront à augmenter fortement les salaires l’année prochaine. Cela constitue un soutien solide à la hausse des taux.
**Le gouvernement ne s’oppose pas non plus**
Fait intéressant, le gouvernement japonais semble également avoir donné son feu vert à cette décision. Bien que la première ministre Sanae Takaichi soit initialement favorable à une politique accommodante, le ministre des Finances a déjà envoyé un signal ce mardi — l’espace et la nécessité d’un ajustement de la politique sont là. Dans ce contexte, la décision de la banque centrale d’augmenter les taux ne rencontre plus d’obstacles.
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Layer3Dreamer
· 12-16 07:56
théoriquement parlant, si nous appliquons cela à la vérification d'état inter-chaînes... le Japon normalise enfin ses taux après quoi, des décennies coincé dans le piège de la limite zéro ? c'est comme regarder un layer2 enfin s'installer sur le mainnet, sauf avec de véritables conséquences macroéconomiques lol
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Tokenomics911
· 12-16 07:35
La hausse des taux au Japon est désormais certaine, Ueda Kazuo passe sérieusement à l'action, un sommet en trente ans n'est pas une plaisanterie
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ForumLurker
· 12-16 07:30
La Banque du Japon joue vraiment un coup prudent, les données sur l'inflation et les salaires étant alignées, vendredi ne sera qu'une formalité.
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Ueda Kazuo a vraiment cassé les codes avec cette manœuvre, un sommet historique en trente ans qui en fait un chiffre impressionnant mais en réalité seulement 0,75 %, et la concurrence mondiale n'est vraiment pas au rendez-vous.
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Ce qui est intéressant, c'est que le gouvernement n'a pas cherché d'ennuis, même si le Premier ministre veut encore assouplir, il doit respecter les lois économiques, le ministre des Finances a déjà fait des déclarations.
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Quatre années consécutives avec un objectif supérieur à 2 %, les prix des aliments tiennent bon, les entreprises doivent continuer à augmenter les salaires, la banque centrale est vraiment poussée dans ses retranchements.
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En résumé, l'inflation et les salaires sont si bien synchronisés que la hausse des taux n'est plus une surprise, et maintenant on regarde si la politique de hawkish sera poursuivie.
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Au Japon, le taux d'intérêt ultra-bas de longue date, dans une bulle environnementale, a été maintenu trop longtemps, cette fois, l'ajustement risque de prendre un certain temps pour le marché.
La Banque du Japon annoncera ce vendredi la dernière décision de taux d’intérêt de l’année. Les attentes du marché sont désormais quasiment confirmées — malgré une certaine réserve face à la pression tarifaire et aux voix internes, la banque centrale continuera probablement à augmenter ses taux et donnera des signaux pour une poursuite du resserrement monétaire.
Ce sera la deuxième hausse de taux de la Banque du Japon cette année, portant le taux directeur à son niveau le plus élevé depuis trente ans. Bien que le niveau des taux après cette hausse reste relativement bas à l’échelle mondiale, pour le marché japonais, qui évolue depuis longtemps dans un environnement de taux ultra-bas, cette étape de la gouverneure Ueda est d’une importance capitale.
**La hausse des taux ne fait presque aucun doute, l’inflation et les salaires sont deux enjeux clés**
À ce stade, la hausse des taux par la banque centrale est quasiment acquise. Deux soutiens solides se dégagent.
D’une part, la pression inflationniste est toujours présente. Les prix des aliments au Japon restent élevés, avec un taux d’inflation qui dépasse depuis près de quatre ans l’objectif de 2% fixé par la banque centrale. Dans ce contexte, le marché pense généralement que lors de la réunion de vendredi, la banque centrale va faire passer le taux à court terme de 0,5% à 0,75% directement.
D’autre part, les conditions préalables à la hausse des taux sont désormais réunies. Les responsables de la banque centrale ont à plusieurs reprises souligné qu’ils ne considéraient une augmentation du coût du crédit que s’ils voyaient une « inflation soutenue accompagnée d’une forte croissance des salaires ». Les résultats de l’enquête de ce lundi montrent qu’en raison de la pénurie croissante de main-d’œuvre, la majorité des branches de la banque centrale prévoient que les entreprises continueront à augmenter fortement les salaires l’année prochaine. Cela constitue un soutien solide à la hausse des taux.
**Le gouvernement ne s’oppose pas non plus**
Fait intéressant, le gouvernement japonais semble également avoir donné son feu vert à cette décision. Bien que la première ministre Sanae Takaichi soit initialement favorable à une politique accommodante, le ministre des Finances a déjà envoyé un signal ce mardi — l’espace et la nécessité d’un ajustement de la politique sont là. Dans ce contexte, la décision de la banque centrale d’augmenter les taux ne rencontre plus d’obstacles.