Beaucoup de gens ne comprennent pas bien la différence entre le Bitcoin et l’or tokenisé. En réalité, l’essentiel tient au fait que l’un est un “actif numérique natif et rare”, tandis que l’autre consiste à “transposer un actif physique sur la blockchain”. Ces deux actifs ne sont pas en concurrence, ils sont plutôt complémentaires dans une stratégie de diversification.
Commençons par le Bitcoin. Le plafond de 21 millions d’unités est inscrit dans le code, et repose sur le consensus du réseau entier, non sur la garantie d’une institution. Ses avantages sont évidents : forte liquidité, potentiel d’appréciation élevé, mais le revers de la médaille est une volatilité extrême. Sa volatilité annualisée peut atteindre 50 % à 80 %, et le prix peut faire des montagnes russes au gré des politiques et des évolutions technologiques.
L’or tokenisé est bien plus stable. Parce qu’il est adossé à des réserves physiques, il hérite naturellement du rôle de valeur refuge de l’or, avec une faible volatilité. Les transactions sur la blockchain sont plus pratiques que les lingots physiques, et il est possible de l’intégrer sans friction dans les protocoles DeFi pour explorer de nouveaux usages. Mais il faut faire confiance au dépositaire : la quantité de réserve, la capacité de rachat, tout cela représente des risques potentiels.
La logique d’allocation est donc limpide : les investisseurs agressifs choisissent le Bitcoin pour rechercher de hauts rendements, tandis que les profils prudents préfèrent l’or tokenisé pour préserver leur capital. Les institutions sont plus avisées : elles allouent des fonds aux deux actifs afin de se couvrir contre les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques.
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GasFeeCryBaby
· 12-12 07:00
Tu as raison, ces deux-là n'ont pas besoin d'être choisis obligatoirement, c'est simplement une question d'appétit pour le risque.
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InfraVibes
· 12-11 06:28
Ces propos sont justes, il faut simplement trouver son niveau de tolérance au risque, ne pas tout miser aveuglément d'un côté.
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Blockblind
· 12-09 13:13
Pour être honnête, la volatilité du BTC, c’est à la fois son péché originel et son charme ; le gold token, c’est plutôt ennuyeux.
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RamenStacker
· 12-09 13:12
Il est vrai qu’avancer sur deux jambes est plus stable, mais je pense quand même que les gens dans le monde des cryptos surestiment toujours l’honnêteté des dépositaires.
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GasFeeLady
· 12-09 13:09
non, la vraie stratégie c'est de bien choisir son entrée quand le gas baisse... les institutionnels l'ont compris, ils accumulent déjà les deux pendant qu'on débat encore lequel choisir lol
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Degen4Breakfast
· 12-09 13:05
Le Bitcoin, c'est le jeu des parieurs, l'or c'est le calmant des mamans. Prenons les deux.
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SignatureLiquidator
· 12-09 12:54
Eh bien, cette logique n'a rien de vraiment nouveau, c'est juste un équilibre entre risque et rendement, ce n'est pas différent d'un portefeuille d'actions hongkongaises avec des actions américaines.
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Le vrai problème, c'est la confiance envers le dépositaire. On peut toujours vérifier le bitcoin, mais pour les tokens adossés à l'or ?
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Dire qu'on marche sur deux jambes, ça sonne bien, mais en réalité, les plus agressifs sont toujours all-in sur le bitcoin. Qui répartit vraiment à 50/50 ?
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Si les institutions s'y prennent comme ça, les particuliers devront être encore plus précis dans leurs opérations, suivre la tendance mènera à des pertes.
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Une volatilité annuelle de 50 à 80, ça semble excitant, mais ceux qui gagnent vraiment sont ceux qui achètent au plus bas, pas ceux qui vendent au plus haut.
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Attendez, la liquidité de l'or tokenisé est-elle vraiment aussi bonne que ce qui est annoncé ? J'ai l'impression que ça reste peu populaire.
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Cette théorie est correcte, mais l'exécution, c'est une autre histoire. La plupart des gens achètent quand ça monte et vendent quand ça baisse, et c'est tout.
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P2ENotWorking
· 12-09 12:50
Je l'ai toujours dit, le BTC c'est du jeu de hasard, seules les pièces en or sont une allocation vraiment stable.
Beaucoup de gens ne comprennent pas bien la différence entre le Bitcoin et l’or tokenisé. En réalité, l’essentiel tient au fait que l’un est un “actif numérique natif et rare”, tandis que l’autre consiste à “transposer un actif physique sur la blockchain”. Ces deux actifs ne sont pas en concurrence, ils sont plutôt complémentaires dans une stratégie de diversification.
Commençons par le Bitcoin. Le plafond de 21 millions d’unités est inscrit dans le code, et repose sur le consensus du réseau entier, non sur la garantie d’une institution. Ses avantages sont évidents : forte liquidité, potentiel d’appréciation élevé, mais le revers de la médaille est une volatilité extrême. Sa volatilité annualisée peut atteindre 50 % à 80 %, et le prix peut faire des montagnes russes au gré des politiques et des évolutions technologiques.
L’or tokenisé est bien plus stable. Parce qu’il est adossé à des réserves physiques, il hérite naturellement du rôle de valeur refuge de l’or, avec une faible volatilité. Les transactions sur la blockchain sont plus pratiques que les lingots physiques, et il est possible de l’intégrer sans friction dans les protocoles DeFi pour explorer de nouveaux usages. Mais il faut faire confiance au dépositaire : la quantité de réserve, la capacité de rachat, tout cela représente des risques potentiels.
La logique d’allocation est donc limpide : les investisseurs agressifs choisissent le Bitcoin pour rechercher de hauts rendements, tandis que les profils prudents préfèrent l’or tokenisé pour préserver leur capital. Les institutions sont plus avisées : elles allouent des fonds aux deux actifs afin de se couvrir contre les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques.