Récemment, je me pose une question : dans ce cycle de marché, les fondamentaux comptent-ils encore ?

J’ai regardé l’évolution des cours après la grande liquidation du 11 octobre, et j’ai comparé quelques projets représentatifs. Franchement, les résultats sont assez intéressants.

Lista est encore en période de déverrouillage, n’a pratiquement aucune rentabilité réelle sur le papier, et son prix a déjà cassé le plus bas atteint lors du pic de volatilité, poursuivant sa chute. GMX, en revanche, affiche de bons résultats en termes de bénéfices, et son prix reste fermement dans la zone médiane de ce même pic, consolidant longuement entre 8 et 10 dollars, ce qui donne l’impression qu’une grosse annonce se prépare.

Le cas de SKY est encore plus typique : en tant que leader des stablecoins décentralisés, il gagne de l’argent sur l’émission de stablecoins et les marges sur les actifs réels (RWA), avec des profits réels à la clé et même des rachats de tokens. Après avoir brièvement cassé son plus bas, le prix est rapidement revenu dans la zone médiane, avec un support très solide autour de 0,05.

Jetons maintenant un œil à DOGE, qui est purement drivé par le sentiment : il a atteint un nouveau plus bas dans ce cycle, cassant largement son support. Cake, en revanche, reste stable, évoluant latéralement autour de 2,2 dollars. Sa position de leader des DEX sur BSC est incontestée, son évolution est fortement corrélée à celle d’Alpha, et il n’a pratiquement laissé aucune décote aux investisseurs cherchant à acheter le creux.

En mettant ces exemples côte à côte, la conclusion est assez claire : les projets qui génèrent des bénéfices réels et qui disposent de mécanismes de rachat, de dividendes ou de burn pour les détenteurs de tokens résistent bien mieux aux baisses que les meme coins purement spéculatifs ou les projets sans incitation pour les holders.

Au final, la loi de la valeur garde encore tout son sens sur le marché crypto.