Le rythme actuel est vraiment fou : les filles des boîtes de nuit se reconvertissent toutes en KOL, comme si n'importe qui pouvait sauter dans le bain et prendre sa part du gâteau. Mais en y réfléchissant bien, ce n'est pas difficile à comprendre : là où il y a du trafic, les gens affluent ; là où il y a de l'espoir de gagner de l'argent, le parcours professionnel importe peu.

Beaucoup n'ont pas compris que dans ce métier, il ne suffit pas de changer d'avatar et de poster deux citations percutantes pour percer. Il faut du contenu solide, un rythme maîtrisé, savoir gérer les émotions, encaisser les critiques, tenir pendant les creux, et résister aux silences gênants. L'apparence n'attire que le premier regard ; ce qui retient le public, c'est toujours l'esprit et la profondeur.

Alors, ceux qui viennent du monde de la nuit, je ne les critique pas et ça ne m'étonne pas.
Ceux qui veulent s'en sortir ne choisissent jamais la piste, seulement les opportunités.

Reste à voir s'ils ont les vraies compétences pour tenir sur la durée.