Raoul Pal : Bitcoin est le 'Google de 2017' en matière de croissance du réseau - U.Today

L'analyste Raoul Pal estime que l'industrie des cryptomonnaies en est à peu près à “Google 2017” pour Bitcoin et même plus tôt pour Ethereum (ETH)

En 2017, Google (Alphabet) avait déjà prouvé sa domination dans la recherche et la publicité numérique, mais son potentiel réseau complet était loin d'être pleinement réalisé (cloud, IA, etc.).

Pal a sous-entendu que le Bitcoin en 2025 est à un stade similaire : le réseau est solide, l'adoption s'accélère, mais le potentiel total n'est pas encore pleinement exploité.

Ethereum est encore plus tôt dans son cycle de vie, ce qui signifie que son adoption réseau et son utilité sont moins matures que celles de Bitcoin. Par conséquent, le “potentiel de hausse” est encore plus grand.

“Si cela ressemble à un canard…”

Selon Raoul Pal, Bitcoin et Ethereum se comportent comme des plateformes en réseau. Tout comme Google, Meta ou Amazon génèrent de la valeur principalement grâce à l'échelle et à l'interaction de leurs utilisateurs, la valeur des cryptomonnaies provient de ses effets de réseau.

“Si cela ressemble à un canard, croasse comme un canard, c'est probablement un canard…” a dit Pal

La loi de Metcalfe stipule que la valeur d'un réseau croît à peu près avec le carré du nombre d'utilisateurs.

Pal soutient que le principal moteur de la valeur des cryptomonnaies n'est ni le flux de trésorerie ni les bénéfices, mais l'adoption.

Ainsi, plus les gens utilisent Bitcoin ou Ethereum, plus le réseau devient précieux.

Bitcoin a des flux de trésorerie intrinsèques limités (pas d'entreprise distribuant des dividendes ), mais le réseau lui-même devient exponentiellement plus précieux en fonction du nombre de personnes qui l'adoptent comme monnaie, réserve de valeur ou garantie.

Les entreprises mentionnées ci-dessus sont également axées sur le réseau. Pour Google, la valeur provient de son écosystème d'utilisateurs, d'annonceurs et de données. Avec Meta, les effets de réseau proviennent des utilisateurs des réseaux sociaux.

Le fait est que ce sont des plateformes où l'échelle du réseau génère l'essentiel de la valeur, pas seulement des bénéfices ou des bilans traditionnels.

La crypto s'inscrit dans ce modèle “presque par définition”, donc traiter cela comme une entreprise traditionnelle de flux de trésorerie manque le moteur central de la valeur, selon Pal.