Le truc du graphique arc-en-ciel, l'année dernière, a été tellement encensé, disant que d'ici 2025, le BTC pourrait atteindre 200 000 dollars. Et le résultat ? Ça s'est arrêté à 126 000. Le plus drôle, c'est qu'il y a encore des gens qui s'accrochent à cette piège, affirmant que le fond est bien dessiné, 65 000 est le fond solide, puis ils ont repoussé le prix cible à 2026 — 200 000, ce n'est pas assez, ils crient directement 250 000.

Pour le dire clairement, c'est juste un vieux tour de passe-passe de l'analyse technique. Parce que ça a augmenté auparavant, ça doit aussi augmenter à l'avenir ? Cette logique est un peu trop évidente.

Qu'est-ce qui fait réellement monter le Bitcoin ? Deux facteurs clés : l'ampleur de l'assouplissement monétaire mondial et le nombre d'utilisateurs actifs sur la chaîne. En regardant les deux dernières bulles, à chaque fois, cela a explosé après que les banques centrales du monde entier aient imprimé de la monnaie à tour de bras. À cette époque, ce n'étaient pas seulement les cryptomonnaies qui montaient, mais aussi l'immobilier, les actions, les matières premières, et même les baskets en édition limitée pouvaient atteindre des prix exorbitants. Vous n'avez même pas besoin de comprendre l'économie, il suffit de regarder les prix sur le marché des légumes pour le sentir : l'argent devient de plus en plus dévalué.

Mais la situation cette année est manifestement différente. L'ombre de la déflation devient de plus en plus lourde. Observez attentivement, quels actifs sont actuellement la cible de la frénésie générale ? Le marché des biens de luxe d'occasion et les affaires de location tiennent à peine le coup, d'autres domaines sont globalement en train de refroidir. Cet état de fait est très similaire à la période de déflation au Japon qui a duré des dizaines d'années : l'argent devient de plus en plus précieux, les jeunes deviennent de plus en plus pauvres, les personnes âgées détiennent de la liquidité et n'osent pas dépenser, tout le monde recherche le rapport qualité-prix ultime.

Cette structure économique ne pourra bien sûr pas tenir longtemps. Il est très probable que les États-Unis devront relancer le mode d'injection de liquidités dans les 3 à 5 prochaines années. Mais avant cette injection, une vague de réajustement brutal est presque inévitable. C'est aussi pourquoi j'ai toujours dit que ce marché baissier ne durera pas plus d'un an.

Beaucoup de gens aiment se vanter de la "stratégie de long terme" de Buffett. Mais qu'en est-il de Buffett lui-même ? Il a maintenant des milliers de milliards de dollars en cash et continue de réduire dynamiquement ses positions. Quand vous perdez de l'argent, vous vous réconfortez en disant que "ça va remonter tôt ou tard", mais la réalité est la suivante : réussir à éviter un cycle baissier équivaut à gagner plusieurs fois plus ; si vous êtes pris au piège, il vous faudra peut-être attendre que vos actifs soient multipliés par dix pour revenir à la case départ. Les 100 000 que vous avez vendus à un prix élevé, quand le marché se rétablira, le pouvoir d'achat de cet argent pourrait équivaloir à 1 million.

Tout le monde a une aversion à la perte, plus on perd, plus on veut acheter pour lisser le coût. Voici une méthode simple : la prochaine fois que vous souhaitez augmenter votre position, supposez d'abord que toutes les pièces que vous avez sont déjà liquidées, puis posez-vous cette question : - Si j'étais en position vide maintenant, achèterais-je encore ? En se posant cette question, beaucoup d'actions impulsives pourraient disparaître.