Le brut a subi une baisse aujourd'hui alors que les traders parient sur un éventuel cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine. Le WTI de janvier a chuté de 2,33 % tandis que l'essence a baissé de 1,99 %, atteignant tous deux des creux de 5 semaines.
Le catalyseur ? Des rapports selon lesquels l'Ukraine a accepté des termes de paix révisés pourraient rouvrir le pétrole russe sur les marchés mondiaux, atténuant les contraintes d'approvisionnement qui ont maintenu les prix élevés pendant des mois.
Les Réelles Résistances
Mais ce n'est pas seulement la géopolitique. Les données économiques américaines ont déçu sur toute la ligne :
Les ventes au détail de septembre ont augmenté de +0,2 % m/m ( prévu +0,4 % )
Les données sur l'emploi privé ADP ont montré une faiblesse : -13 500 emplois/semaine en moyenne
La confiance des consommateurs a chuté à 88,7, un niveau bas de 7 mois, manquant les attentes de 93,3
Pire économie = demande d'énergie plus faible = pression sur le brut.
Histoire du côté de l'offre
Voici ce qui soutient réellement les prix malgré la vente :
La crise des exportations de la Russie est réelle. La campagne de drones de l'Ukraine a détruit 13-20 % de la capacité de raffinage russe ( environ 1,1 M b/j ) et a frappé 28 raffineries en 3 mois. Résultat : les exportations de pétrole russe ont atteint un niveau bas de plus de 3 ans à 1,7 M b/j à la mi-novembre.
Mais l'OPEP inonde le marché. Le cartel vient de réviser le T3 d'un déficit de 400k b/j à un excédent de 500k b/j. La production de l'OPEP en octobre a grimpé à 29,07M b/j (plus élevée en 2,5 ans), et l'AIE prévoit désormais un excédent mondial record de 4,0M b/j pour 2026.
Pression sur les stocks en augmentation : Le pétrole brut stocké dans des tankers, en attente depuis plus de 7 jours, a atteint 114,31 millions de barils - un niveau record depuis 2,25 ans. Traduction : les acheteurs ne prennent pas livraison, le stockage atteint sa capacité maximale.
The Catch
Les stocks de brut américains sont en réalité inférieurs de 5 % à la moyenne saisonnière des 5 dernières années, maintenant ainsi un certain soutien aux prix. Mais avec l'OPEP qui ouvre les vannes et un potentiel accord de paix menaçant un allégement des sanctions contre la Russie, le soutien structurel s'affaiblit.
Conclusion : Le pétrole est coincé entre des perturbations d'approvisionnement haussières et des attentes de surapprovisionnement baissières. Un accord de paix pourrait être le domino qui fait basculer la balance.
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Les marchés pétroliers se tournent vers les espoirs d'accord de paix—Ce que disent les chiffres
Le brut a subi une baisse aujourd'hui alors que les traders parient sur un éventuel cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine. Le WTI de janvier a chuté de 2,33 % tandis que l'essence a baissé de 1,99 %, atteignant tous deux des creux de 5 semaines.
Le catalyseur ? Des rapports selon lesquels l'Ukraine a accepté des termes de paix révisés pourraient rouvrir le pétrole russe sur les marchés mondiaux, atténuant les contraintes d'approvisionnement qui ont maintenu les prix élevés pendant des mois.
Les Réelles Résistances
Mais ce n'est pas seulement la géopolitique. Les données économiques américaines ont déçu sur toute la ligne :
Pire économie = demande d'énergie plus faible = pression sur le brut.
Histoire du côté de l'offre
Voici ce qui soutient réellement les prix malgré la vente :
La crise des exportations de la Russie est réelle. La campagne de drones de l'Ukraine a détruit 13-20 % de la capacité de raffinage russe ( environ 1,1 M b/j ) et a frappé 28 raffineries en 3 mois. Résultat : les exportations de pétrole russe ont atteint un niveau bas de plus de 3 ans à 1,7 M b/j à la mi-novembre.
Mais l'OPEP inonde le marché. Le cartel vient de réviser le T3 d'un déficit de 400k b/j à un excédent de 500k b/j. La production de l'OPEP en octobre a grimpé à 29,07M b/j (plus élevée en 2,5 ans), et l'AIE prévoit désormais un excédent mondial record de 4,0M b/j pour 2026.
Pression sur les stocks en augmentation : Le pétrole brut stocké dans des tankers, en attente depuis plus de 7 jours, a atteint 114,31 millions de barils - un niveau record depuis 2,25 ans. Traduction : les acheteurs ne prennent pas livraison, le stockage atteint sa capacité maximale.
The Catch
Les stocks de brut américains sont en réalité inférieurs de 5 % à la moyenne saisonnière des 5 dernières années, maintenant ainsi un certain soutien aux prix. Mais avec l'OPEP qui ouvre les vannes et un potentiel accord de paix menaçant un allégement des sanctions contre la Russie, le soutien structurel s'affaiblit.
Conclusion : Le pétrole est coincé entre des perturbations d'approvisionnement haussières et des attentes de surapprovisionnement baissières. Un accord de paix pourrait être le domino qui fait basculer la balance.