Le dollar connaît un moment fort. DXY a atteint un sommet de 1,5 semaine (+0,39%), soutenu par deux catalyseurs clés : la faiblesse du yen et des données commerciales américaines meilleures que prévu.
Qu'est-ce qui pèse sur le yen ?
Le plan de relance du Japon fait des ravages. Un conseiller du PM Takaichi vient de signaler que la BOJ n'augmentera pas les taux avant mars, tout en annonçant un budget supplémentaire de 20 trillions de yens (~129B) à venir. C'est presque 50 % plus grand que le paquet de l'année dernière—et cela pèse sur les préoccupations concernant la dette. L'USD/JPY a grimpé de +0,68 % pour atteindre un plus haut de 9,75 mois.
Le côté américain semble plus strict que prévu
Le déficit commercial d'août s'est établi à -59,6 milliards de dollars, dépassant les prévisions de -60,4 milliards de dollars (en forte baisse par rapport à -78,2 milliards de dollars en juillet). Pendant ce temps, les demandes de prêts hypothécaires MBA ont chuté de -5,2%, le taux fixe sur 30 ans ayant augmenté de 3 points de base pour atteindre 6,37%.
Les chances de baisse des taux de la Fed viennent d'effondrer
Les marchés évaluent maintenant seulement 47 % de chances d'une baisse de 25 pb en décembre, contre 70 % plus tôt ce mois-ci. Ce recalibrage restrictif touche également l'or et l'argent, malgré la demande de valeurs refuges en raison de l'incertitude géopolitique et de l'accumulation par les banques centrales. ( La PBOC de la Chine a ajouté de l'or pour le 12ème mois consécutif en octobre ).
EUR/USD saigne
La faiblesse de l'euro (-0,23%) reflète la force du dollar, bien que certaines pertes soient atténuées par la divergence des banques centrales : la BCE a terminé ses baisses, la Fed a encore de la marge. Le bruit géopolitique (Rapports de brouillon Trump-Russie Ukraine) apporte également un soutien mineur à l'euro.
En résumé : Le sentiment de risque est en train de changer. Des données plus fortes + des commentaires accommodants de la BOJ = des conditions financières plus strictes que celles intégrées par les marchés il y a deux semaines.
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Dollar en hausse alors que les marchés recalibrent les paris sur les baisses de taux
Le dollar connaît un moment fort. DXY a atteint un sommet de 1,5 semaine (+0,39%), soutenu par deux catalyseurs clés : la faiblesse du yen et des données commerciales américaines meilleures que prévu.
Qu'est-ce qui pèse sur le yen ?
Le plan de relance du Japon fait des ravages. Un conseiller du PM Takaichi vient de signaler que la BOJ n'augmentera pas les taux avant mars, tout en annonçant un budget supplémentaire de 20 trillions de yens (~129B) à venir. C'est presque 50 % plus grand que le paquet de l'année dernière—et cela pèse sur les préoccupations concernant la dette. L'USD/JPY a grimpé de +0,68 % pour atteindre un plus haut de 9,75 mois.
Le côté américain semble plus strict que prévu
Le déficit commercial d'août s'est établi à -59,6 milliards de dollars, dépassant les prévisions de -60,4 milliards de dollars (en forte baisse par rapport à -78,2 milliards de dollars en juillet). Pendant ce temps, les demandes de prêts hypothécaires MBA ont chuté de -5,2%, le taux fixe sur 30 ans ayant augmenté de 3 points de base pour atteindre 6,37%.
Les chances de baisse des taux de la Fed viennent d'effondrer
Les marchés évaluent maintenant seulement 47 % de chances d'une baisse de 25 pb en décembre, contre 70 % plus tôt ce mois-ci. Ce recalibrage restrictif touche également l'or et l'argent, malgré la demande de valeurs refuges en raison de l'incertitude géopolitique et de l'accumulation par les banques centrales. ( La PBOC de la Chine a ajouté de l'or pour le 12ème mois consécutif en octobre ).
EUR/USD saigne
La faiblesse de l'euro (-0,23%) reflète la force du dollar, bien que certaines pertes soient atténuées par la divergence des banques centrales : la BCE a terminé ses baisses, la Fed a encore de la marge. Le bruit géopolitique (Rapports de brouillon Trump-Russie Ukraine) apporte également un soutien mineur à l'euro.
En résumé : Le sentiment de risque est en train de changer. Des données plus fortes + des commentaires accommodants de la BOJ = des conditions financières plus strictes que celles intégrées par les marchés il y a deux semaines.